18 mai 2020

Un Renard dans le Jardin de Sappho

Luisa Gallerini
« Le récit et les dialogues sont fignolés, fouillés, ciselés. L’auteure a fait sien le conseil de Boileau : « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le et le repolissez. » Il s’en dégage quelque chose qui pourrait s’appeler de la poésie.
(...) La seconde catégorie de cette production est « érotisme lesbien ». Celui-ci n’est nullement suggéré ou évanescent. Il monte tout doucement par petites touches. Des contacts furtifs, une séance de caresses de Joséphine par Dona avec une rose. Puis, plus on avance dans le récit plus celui-ci se fait explicite. Paradoxalement pour décrire l’anatomie et la physiologie féminines, Luisa Gallerini ne se sert que de litotes. Loin d’affaiblir cet érotisme, que Domino qualifie de « chaud bouillant », cela produit l’effet inverse et l’exacerbe. Fantastique et érotisme ne s’affrontent aucunement. Au contraire, ils s’entremêlent, s’imbriquent, forment une symbiose parfaite. »

(Le blog d'Anaïs, dans Le Jardin de Sappho)

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